L’agriculture biologique contribue à la réduction de la pollution par les pesticides. Elle peut contribuer à améliorer plusieurs autres indicateurs environnementaux. Comment l’agriculture bio peut impacter positivement l’environnement ? NATURE SOURCE vous explique tout dans cet article.
Une méthode de production favorable à la protection de l’environnement
La réduction de la pollution environnementale a une incidence favorable sur l’écosystème dans son ensemble. Les avantages de la culture biologique sont par conséquent indéniables. En effet, la balance naturelle se crée ou se recrée, et à travers elle, toute une flore et une faune ayant une activité biologique non négligeable. La présence d’insectes, d’abeilles, de coccinelles, de vers de terre et de micro-organismes participe au développement durable du sol et à son adaptation à la pratique de la culture. À cela s’ajoutent d’autres critères comme la meilleure définition du climat, la diminution de la consommation d’énergie et, souvent, une amélioration de la qualité de l’eau.
Un compromis durable et social
Le développement du marché biologique a entraîné, et ce à tous les échelons de la filière, un accroissement considérable du volume d’emplois. Par ailleurs, le système de culture biologique requiert bien souvent plus de travail que les méthodes traditionnelles de production ou d’élevage. En dehors de la possibilité de création d’emplois, la qualité du service rendu est importante, de par la nécessité de construire un système qui soit respectueux des personnes. La qualité de vie des cultivateurs et des éleveurs s’est souvent améliorée lors du passage à l’agriculture biologique. On relève également un lien social favorisé, à la fois par les acteurs du bio, et par les producteurs eux-mêmes, en raison de parcours de production plus rapides.
Comment l’agriculture biologique favorise-t-elle le climat ?
La fabrication des produits alimentaires serait responsable de 57% des rejets de gaz à effet de serre provenant de nos assiettes, indique dans une note le Commissariat général au développement durable. L’agriculture biologique, à travers ses modes de culture, participe à la lutte contre le réchauffement climatique en limitant les émissions de polluants tout en permettant de conserver une quantité plus importante de CO2 dans le sol.
Les émissions de gaz à effet de serre sont réduites par la non application d’engrais azotés chimiques de substitution d’une part. D’autre part, la culture de plantes légumineuses autorise la fiabilisation biologique de l’azote contenu dans le sol et diminue par conséquent les émissions de protoxyde d’azote.
En quoi l’agriculture biologique permet-elle de préserver la qualité de l’eau ?
Le fait de ne pas recourir aux produits pesticides chimiques de substitution contribue à protéger la faune et la flore sauvages, le milieu écologique de ses eaux, et par conséquent la bonne qualité de l’eau. La mise en place de cultures de légumineuses au sein des tournées et la réalisation d’apports de matières biologiques favorisent la stabilisation de la fertilité des terres et la limitation du transfert de l’azote sous forme de nitrates dans l’eau.
L’agriculture biologique est respectueuse de la protection des animaux
Dans le cadre de l’agriculture biologique, l’élevage hors sol est proscrit : aucun porc élevé sur des plaques de béton, pas de poulets en cage. Les bêtes bénéficient d’un accès à l’extérieur et quand elles se trouvent dans les bâtiments, elles reçoivent une litière de paille organique.
Quand ils ont besoin d’un soin, l’homéopathie et les traitements phytothérapeutiques sont privilégiés. Le recours aux traitements à base d’antibiotiques est supporté mais restreint. La durée du délai juridique de commercialisation est multipliée par deux.
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